Déjà vus
Journée d'étude par Marie Renault sur...
Exclusivité web !
0800-006
Journée d'étude par Marie Renault sur "ÉCOLOGIE ET ALTÉRITÉ : LE CORPS, LA NATURE, L'AUTRE". Reléguer la nature aux environs des affaires de la Cité en la désignant par le terme d'«environnement»... [Plus de détail]
Ce produit n'est plus en stock
Date de disponibilité:
Écologie et altérité : le corps, la nature, l'autre
Journée d'étude par Marie Renault sur "ÉCOLOGIE ET ALTÉRITÉ : LE CORPS, LA NATURE, L'AUTRE". Reléguer la nature aux environs des affaires de la Cité en la désignant par le terme d'«environnement»... [Plus de détail]
Destinataire :
* Champs requis
OU Annuler
ÉCOLOGIE ET ALTÉRITÉ : LE CORPS, LA NATURE, L'AUTRE
Journée d'étude par Marie Renault, donnée le 5 novembre 2016 à la Maison de la philosophie à Toulouse.
Reléguer la nature aux environs des affaires de la Cité en la désignant par le terme d' «environnement» est caractéristique d'une manière de traiter avec l'altérité comme n'étant jamais tout à fait notre égale, toujours un peu secondaire. Les éco-féministes ont montré que les systèmes de domination de nos sociétés modernes sont transversaux et ont pour origine ce que Bruno Latour appelle les «Grands Partages», ces dualités fondatrices de notre tradition philosophique : Homme / Nature, Homme / Femme, blanc / noir, civilisé / sauvage, esprit / corps, etc. Partages qui ont non seulement des racines conceptuelles en commun, mais aussi des conséquences matérielles et sociales communes, impliquant la supériorité de l'un des termes sur le second.
C'est en particulier la distinction entre nature et culture qui est interrogée et mise en perspective par les études anthropologiques contemporaines. Pour Philippe Descola «L'idée de nature est la chose du monde la moins partagée». Qu'il existe un monde proprement naturel auquel viennent se greffer une multitude d'interprétations et de pratiques culturelles, est une idée relativement nouvelle coïncidant avec les débuts des sciences modernes.
En nous confrontant au regard de l'Autre, femmes, non-modernes, «primitifs», «sauvages», nous constatons que les structures qui configurent notre monde sont mouvantes et fragiles. Penser autrement la nature ne nous conduirait pas, dans un même mouvement, à revisiter notre construction de l'altérité et celle de nous-mêmes ?
1 - ÉCOLOGIE POLITIQUE ET FÉMINISME
L'écoféminisme souligne la relation des femmes à la terre, de façon aussi bien symbolique que matérielle : outre de nombreuses espèces vivantes, les populations les plus touchées par la crise écologique sont les femmes et les enfants. Les problématiques sociales et politiques de l'écologie sont reliées aux questions éthiques et philosophiques qu'elle soulève.
2 - LE "MULTINATURALISME" DES ANTHROPOLOGUES
Plusieurs anthropologues contemporains interrogent notre conception de la Nature à l'aune du discours non cartésien des peuples étudiés. Peuvent-ils nous apprendre quelque chose sur le monde et sur la manière dont nous traitons l'Autre en général ?
Aucun avis n'a été publié pour le moment.