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Cycle - LES TROIS ERREURS DE L’HISTOIRE DE L’ART

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Cycle par Jean-Pierre Estrampes : La première erreur est de voir les arts dans un processus d’évolution qui de ce fait suivrait une progression parallèle à la connaissance scientifique. Les conséquences sont une approche condescendante [plus de détails]

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LES TROIS ERREURS DE L’HISTOIRE DE L’ART

Cycle de cours par Jean-Pierre Estrampes, maitre de conférence émérite à l’École d’Architecture de Montpellier et de Toulouse, réalisé le samedi 15 et dimanche 16 octobre 2022 à la Maison de la philosophie à Toulouse.

1 - IL N’Y A PAS DE PROGRÈS EN ART : La première erreur est de voir les arts dans un processus d’évolution qui de ce fait suivrait une progression parallèle à la connaissance scientifique. Les conséquences sont une approche condescendante sur les arts dits premiers et sur les peuples dont ils sont issus, s’articulant sur une relation de l’art et de la technique comme source du progrès. Un exemple connu de tous, le passage du Roman au Gothique, est une explication mécaniste erronée qui perdure même sur l’architecture du 20ème siècle. 

2 - LA BIOGRAPHIE N’EXPLIQUE PAS LES OEUVRES : La deuxième erreur c’est de voir la vie de l’artiste comme déterminant de l’œuvre d’art. Une des conséquences de la pensée évolutionniste est de faire émerger la position de l’artiste dans sa singularité comme marqueur du progrès. Le succès des biographies et des films sur la vie des artistes, Van Gogh, Gauguin, Rodin, Picasso… sont des tentatives d’explication de la genèse des œuvres par la singularité de leurs vies. Une vision romantique et romanesque qui voit l’artiste comme un démiurge, une vigie, un prophète qui deviendra l’artiste engagé d’aujourd’hui. 

3 - LES ABUS DE LA RECHERCHE D’UN SENS CACHÉ DES OEUVRES : La troisième erreur est dans l’interprétation abusive des œuvres, la recherche du sens caché. Freud voit l’œuvre picturale de Leonard de Vinci comme un rébus psychanalytique, en oubliant que l’essentiel du travail de l’artiste est le combat pour un idéal formel neutre ou polysémique. Un combat qui, une fois gagné sera le support des projections symboliques des sociétés. Par les surinterprétions de l’histoire de l’art comme un roman à clés, allant des œuvres préhistoriques, d’un tableau de Van Eyck les époux Arnolfini, à l’art contemporain, l’analyse critique des formes disparait au profit des intentions de l’artiste. Dans l’art actuel le commentaire plein d’intentions vertueuses sur l’œuvre d’art devient l’œuvre elle-même.

4 -  PROPOSITION D’UNE NOUVELLE APPROCHE DE L’HISTOIRE DES ARTS : Je propose de renoncer à la chronologie évolutionniste pour une lecture nouvelle liant les types de sociétés et les formes artistiques à travers le temps et l’espace. Cette proposition s’articule indépendamment des préjugés racistes et ethniques qui, paradoxalement, resurgissent aujourd’hui par les partisans d’un cloisonnement culturel qui empêcherait ces connexions d’un universel de la création artistique. L’obligation de la singularité faite aux artistes d’aujourd’hui, le grand malentendu des avant-gardes, en effaçant les courants, les écoles stylistiques, a exclu toute possibilité d’évaluation critique et empêche l’adhésion du grand public à l’exception des snobs et des spéculateurs.  Les politiques culturelles sont au cœur de cette désaffection du public pour les « Beaux-arts »de notre temps, elles engagent la responsabilité directe de l’Etat et des collectivités à travers le financement institutionnel et l’enseignement artistique. Des sujets brulants qui feront l’objet d’un débat.

  • Format : 4 vidéos mp4
  • Taille : 1,8 Go
  • Durée : 5H

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